Pourquoi le cerveau résiste-t-il aux changements… et comment le rassurer ?
- francinefeuilleboi
- 31 mai
- 3 min de lecture

Comprendre la résistance au changement pour mieux la dépasser avec douceur, méthode et accompagnement.
Changer. Rien que ce mot fait souvent frissonner. Que ce soit pour adopter une nouvelle habitude, sortir d’une relation toxique, changer de voie professionnelle ou oser dire non, notre élan initial se heurte bien souvent à une force invisible… Celle de notre propre cerveau.
Mais pourquoi est-ce si difficile de changer, même quand on en ressent le besoin profond ? Pourquoi, face à une décision pourtant bénéfique, sentons-nous une peur, une procrastination, voire un blocage total ?
La réponse est simple : notre cerveau n'aime pas l'inconnu. Et c’est justement ce qu’il faut apprendre à apprivoiser.
La résistance au changement : un mécanisme de survie
Le cerveau humain, et en particulier son système limbique (centre de la peur, des émotions et des automatismes), est programmé pour nous protéger. Il cherche à éviter l’inconnu, qu’il associe instinctivement à un danger potentiel, même si ce danger n’est pas réel. Changer signifie souvent sortir d’une zone de confort (ou de survie), et cela active l’amygdale, la partie du cerveau qui déclenche l’alarme. Résultat : pensées limitantes, doutes, fatigue inexpliquée, voire symptômes physiques (maux de ventre, anxiété, insomnies…).
Sophie, une de mes clientes, veut changer de travail. Elle rêve de se reconvertir dans l’artisanat. Mais chaque fois qu’elle envisage de poser sa démission, elle se sent paralysée. Pourtant, son poste actuel la rend malheureuse. Son cerveau, lui, préfère la stabilité à l’inconnu.
Les fausses alertes du cerveau
Le cerveau ne fait pas la différence entre une peur réelle (fuir un danger) et une peur symbolique (oser s’affirmer, quitter une situation insatisfaisante). Il déclenche donc des réactions disproportionnées face au changement.
Ces réactions peuvent prendre la forme de :
- procrastination ("Je verrai demain")
- auto-sabotage ("Je ne suis pas capable")
- distraction constante (scroll infini, hyperactivité)
- fatigue émotionnelle ("Je suis épuisé(e) rien qu’en y pensant")
Comment rassurer le cerveau face au changement
Rassurer son cerveau progressivement, comme on apprivoiserait un animal craintif. Voici quelques pistes concrètes :
- Créer de la sécurité dans l’inconnu
- Visualiser les bénéfices du changement (et non ses peurs)
- Fractionner les étapes : un petit pas chaque jour vaut mieux qu’un grand saut effrayant
- Ancrer des rituels de confiance (méditation, respiration, routine)
Engager le corps, le cerveau suit le corps.
Bouger, respirer, s’exprimer à voix haute, écrire ses intentions… permet de court-circuiter la boucle mentale de la peur.
Rééduquer les pensées
Les pensées ne sont que des hypothèses du cerveau. En coaching, on apprend à les observer, les questionner, et en faire des alliées.
Pourquoi se faire accompagner dans un changement ?
Changer seul(e), c’est comme escalader une montagne sans carte ni boussole. Le rôle d’un(e) coach ou d’un.e thérapeute est de :
- vous aider à clarifier vos besoins et vos freins réels
- vous offrir un cadre de sécurité émotionnelle
- vous proposer des outils adaptés à votre rythme
- vous aider à transformer vos peurs en leviers
Un client, Marc, 42 ans, voulait reprendre ses études mais n’osait pas. En six séances, il a identifié ses croyances limitantes, construit un plan d’action concret, et surtout, appris à reconnaître et rassurer son propre cerveau. Il est aujourd’hui en formation et témoigne : "J’ai arrêté de me battre contre moi-même.
Et si vous étiez à un pas du changement ?
Changer ne signifie pas tout chambouler. Cela commence souvent par un petit réalignement, une prise de conscience, un rendez-vous avec soi-même .Si vous sentez que quelque chose en vous, vous appelle à évoluer, mais que la peur vous retient… c’est peut-être le signe que vous êtes prêt(e) et sachez que vous n’avez pas à faire ce chemin seul(e).
Je vous accompagne avec bienveillance, méthode et respect de votre rythme. Ensemble, nous rassurerons votre cerveau… pour libérer votre potentiel.
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